L'Oeil du Xeul

"Nous vivons à une époque où le superflu est notre nécessité" O. Wilde

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Lieu : Paris, France

Alex Gaudin est Planneur Stratégique dans une agence de publicité. Après des études de sociologie sur les Sounds System Techno, part travailler en Afrique du Sud pendant un an, avant de revenir s'investir en France dans le domaine culturel, à travers l'organisation de concerts pour des artistes de jazz. Travaille également pendant dix ans au sein du Montreux Jazz Festival.

28 novembre 2008

Bienvenue dans la ploucosphère !




















Ah les blogueurs.

A intervalle régulier, la blogosphère, ou du moins une toute petite frange de celle-ci, aime à se lancer dans de grands débats de fonds, où chacun est bien évidement invité à être pour ou contre.

Donc, le dernier épisode en date survient après une série de papiers dans la presse papier (CB News, Le Monde et Stratégies magazine) sur ces blogueurs qui seraient vendus aux marques, et accepteraient contre espèces sonnantes et trébuchantes de mettre leur formidable plume au service promotionnel de non moins formidables produits.

Alors, pour tous ceux qui estiment que leur blogosphère ne correspond pas vraiment à cette blogosphère, petit rappel de la dernière escarmouche.

A ma gauche, Emery Doligné, blogueur dit influent, que je n’ai le plaisir de connaitre ni de près ni de loin, a gratté un papier sur un non événement absolu – une course de filles en talons aiguilles organisée pour promouvoir le site de vente de chaussures en ligne, Sarenza. Comment, vous n’en avez pas entendu parler ! Comment, personne ne vous a contacté pour vous inviter à en parler ! Comment, vous vous en foutez royalement !

Ledit blogueur a donc commis un papier plutôt à charge sur cette opération promotionnelle déguisé en happening socio-culturel.

Papier qui a déclenché une avalanche de réactions consternées (principalement chez ceux dont les blogs font occasionnellement office de caisse de résonance pour les opérations com du moment), sur le mode – ce salaud d’Emery, toujours à faire son audience en cassant du sucre sur le dos des autres.

Pour ceux que cela intéresse, un exemple de réaction est visible ici, et pour les très courageux amateurs d’analyse ethnographique de la pertinence des commentaires, c’est à la suite du papier en question.

Il faut ici savoir que l’audience, comme chez TF1, est le nerf de la guerre que se livrent les blogueurs prêts à rentrer dans ce jeu pour s’attirer les faveurs des marques.

Car qui dit audience, dit influence ! Ben quoi, vous ne me croyez pas. Allons, prenez Jean Pierre Pernaut par exemple, un gars sacrément influent !

Pensez donc, son journal est vu – comme les vaches regardent passer les trains – par quelques millions de personnes.

Ou le Reader’s Digest, la bible de l’influence pour les lecteurs à l’estomac fragile…

Bref l’influence aujourd’hui, est une denrée sacrément précieuse pour certaines marques, qui se sont mis en tête que fourguer leurs produits à des blogueurs sacrément cools, early-adopters mais avec le ton critique qui garantit l’indépendance d’esprit, était vraiment la meilleure chose à faire pour créer le buzz. Une espèce de vol de grosses mouches bleues.

Créer le buzz pourquoi ? Ben pardi, pour faire du bouche à oreille, du word of mouth comme disent ceux qui en font métier.

Car aujourd’hui, ce salaud de consommateur, il en a marre de la pub inepte qui le prend pour une courge !

Alors il préfère s’en remettre au jugement de son voisin, ami ou blogueur préféré.

Donc on est là. Des blogueurs qui font des pieds et des mains pour être repérés, inscrits dans les petits fichiers de ces nouvelles agences qui font office d’apporteurs d’affaires, d’entremetteurs entre marques en mal de coolitude et blogueurs en mal de marques d’affection.

Comme si les individus étaient assez cons pour se transformer en consommateurs impulsifs au contact du premier blog influent venu !

Et un microcosme de quelques dizaines de blogueurs-communicants qui pousse des hauts cris, prend parti, s’essaye à l’humour, donne conseils et porte jugement, en tout bien tout honneur.

Puisque au final, malheureux, c’est la blogosphère qu’on assassine (Prière de ne pas rire) !

Voilà sans doute pourquoi j’accorde davantage d’attention à la partie anglo-saxonne des blogs de communicants, où le niveau est incontestablement plus élevé.

Et voilà sans doute aussi pourquoi pas une marque ou boite d’entremetteur ne m’a demandé de me transformer en blog-sandwich…

Pub et alter-pub!





Du papier pour les sans-abris !

















Pour fêter ses 15 ans d’activité en 2007, Taxi (son site vaut le coût d'œil pour sa clarté), agence de publicité canadienne réputée pour son travail, est partie à la recherche d’une idée utile à la société.

Le directeur de création Steve Mykolyn est revenu avec une idée : créer une veste pour les sans-abris, qui permettrait de se protéger du froid hivernal canadien.
Au Canada, quand la température atteint -15 C°, une « Cold Weather Alert » est lancée.
Alors venons à cette veste. Le cahier des charges prévoyait qu’elle devait être respirante, imperméable et légère.
Mais comment la rendre chaude ?
C’est là qu’arrive l’idée créative, qui s’appuie sur le constat que le papier est l’un des meilleurs isolants qui soit. Et avec ça peu couteux et trouvable par tout un chacun.
Du coup, la veste est munie de multiples poches (dans la capuche, devant, derrière, sous les bras), que l’utilisateur va pouvoir remplir de multiples boulettes de papier.
Vide, la veste protège de la pluie, remplie, elle protège du froid (testée pendant 8 heures à moins 20 degrés), pliée, elle est facilement transportable et peut faire office d’oreiller.
3000 de ces vestes, dénommées 15 Below Project, ont été distribuées entre le Canada et les Etats-Unis.
L’agence est à la recherche d’un ou plusieurs sponsors pour pérenniser le projet.
Une bien belle idée qui pourrait inspirer les agences en France, pour faire autre chose que des campagnes de pub au service des sans-abris ?

26 novembre 2008

Opération brouillage pour l'Express


L’Express de la semaine passée publie un reportage sur la présence militaire française en Afghanistan, intitulé « Vies de Paras ».

L’article se propose de faire partager à ses lecteurs le quotidien et les sentiments de ces jeunes soldats, pressés de connaître le baptême du feu.

La lecture de l’article laisse l’étonnante impression d’avoir été revu et corrigé par le Sirpa !

L’Afghanistan, pays où tant les Soviétiques que les Britanniques se sont cassés les dents, y apparaît comme un terrain de jeu pour jeunes soldats en mal d’émotions.

« On nous avait promis la guerre et on s’est tapé la garde ! ». Ou encore « je partirais sans aucune frustration car j’ai enfin connu le meilleur du métier, j’ai touché le Graal », voire « Pour un soldat c’est le paradis » ou bien « Pendant ce temps, la relève trépigne ».

Le métier de soldat est effectivement de faire la guerre, mais on aurait pu attendre de l’envoyé spécial de l’Express autre chose qu’un hymne à la présence française en Afghanistan – voulue par Sarkozy et déconseillée par la plupart des généraux français…

Pas une ligne sur le manque de moyens et d’équipement des militaires français, pas une ligne sur les séquelles psychologiques qui frappent ces soldats ou sur l’effet sanitaire à long terme des champs électromagnétiques intenses auxquels ils sont exposés (les véhicules sont équipés de brouilleurs magnétiques - cf.visuel - pour désactiver les bombes artisanales ou IED) et encore moins sur l’impasse stratégique et militaire que représente ce conflit.

Avec une conclusion digne d’un W. Bush, « Je veux empêcher que la population bascule du côté obscur de la force » nous dit le colonel Jean-Pierre Perrin.

Bref, on aurait aimé un peu plus d’info et un peu moins de propagande.

25 novembre 2008

La vie malgré tout



Le projet est visible ici, initié par Arte

21 novembre 2008

La morgue n’a pas de limites












Ainsi les constructeurs automobiles font aussi bien que les banquiers !
On se souvient des fastueuses agapes que s’octroyaient les Fortis Boys autour de repas monégasques à 150 000 euros pour fêter leur incompétence.
Il semblerait que du côté de Détroit, les mœurs soient sensiblement les mêmes.
Venus quémander 25 milliards au Congrès américain, le solde de leur incapacité à anticiper l’avenir en proposant des véhicules adaptés à l’environnement (tant sur un plan énergétique qu’écologique), les patrons de Ford, GM et Chrysler se sont pointés à Washington chacun dans leur jet privé !
Un mode de transport parfaitement approprié pour venir expliquer ne plus avoir un dollar…
Il est vrai qu’à voir la tête des trois patrons, on est balayé par un vent d’humilité et de contrition.
Conclusion, les trois sont repartis avec leur jet et sans les milliards.
Allez, une petite pub pour rafraichir l'air!

Dis papa, tu me prêtes ta voiture ?


L’électronique embarquée à bord d’un véhicule joue de plus en plus un rôle de vigie scrupuleuse en lieu et place de parents absents.

Pour parer à ce constat, Ford a développé MyKey.

Il s’agit d’une clé de contact électronique qui impose au véhicule différents régimes de conduite.

On peut ainsi limiter automatiquement la vitesse maximum du véhicule, mais aussi le volume sonore de l’autoradio ou asservir l’usage de celui-ci à l’usage de la ceinture de sécurité.

Et demain, on roulera sans doute dans des véhicules que l’on pourra totalement localiser et contrôler à distance, pour notre sécurité bien sûr.

20 novembre 2008

Alors, pote ou pas pote ?

Mobile du futur ?




















Dans trois grandes villes à la croissance rapide, Rio, Mumbai et Accra, Nokia est allé à la rencontre de plus de 220 personnes (de multiples nationalités) pour leur demander de présenter leur mobile idéal.
En répondant aux questions suivantes : à quoi ressemble-t-il ? Que fait-il ? Comment, où et quand l’utilisez-vous ?
Voici quelques éléments de réponse, du plus utopique au plus pratique.

Ce serait un mobile qui :
- émettrait des sons incitant à la paix face à des menaces
- disposerait d’un clavier assisté par haut-parleur pour les personnes qui voient mal
- intégrerait plusieurs caméras pour partager ses expériences avec autrui ou lutter contre le crime
- diffuserait des versets de la bible à l’activation de l’appareil
- intégrerait une source lumineuse pour pallier l’absence d’éclairage public
- serait une bouteille de survie avec un réservoir d’eau potable
- donnerait des infos sur les graffitis que l’on voit dans la rue
- fonctionnerait sur batterie photovoltaïque
- serait un mobile renforcé avec courroie d’accrochage pour les métiers manuels
- permettait de mesurer la pollution de l’air
- informerait de la météo à venir
- permettrait de rester en contact permanent avec sa maman
- serait enfin un mobile multi-fonctions


A croire que les difficultés quotidiennes sont une source féconde d’inspiration pour le design produit.
Et de façon plus pragmatique, les marchés de demain pour la téléphonie mobile sont les pays en voie de développement.
Alors autant prendre en compte leurs attentes, qui comme on le voit, bien que parfois surréalistes, semblent très différentes des nôtres.
Enfin, il est intéressant de voir comment ces attentes vis-à-vis du mobile sont très souvent plus "sociales" que technologiques.
Les visuels sont visibles ici.

19 novembre 2008

La crise, la crise, mais quelle crise ?

Electromuscle














A ma gauche, le bon vieux club de gym.
A ma droite, le bon vieux vélo qui alimente une dynamo.
Mixez le tout et vous obtenez le dernier Club de gym branché de Portland, le Green Microgym.
Fini de suer sang et eau pour le seul bénéfice de votre corps.
Au Green Microgym, toutes les dépenses énergétiques des membres sont transformées en électricité, qui sert ensuite à répondre aux besoins du club en la matière.
Ne reste plus qu'à inventer le dispositif qui recyclera en électricité le temps passé à faire la queue...

18 novembre 2008

Adoptez un blog !














Technorati vient de sortir son rapport annuel sur l'Etat de la blogosphère 2008.
Et on pourrait pousser un cri d'alarme: après les splogs, voici les blogs abandonnés !
Si on recense pas moins de 133 millions de blogs créés depuis 2002, seuls 1.5 million de blogs on vu un papier publié dans les sept derniers jours...
Alors risquons nous à faire le portrait de ce blogueur européen émérite qui non seulement à un blog, mais en plus publie sa prose!
Il est un homme à 73%
Il est âgé de plus de plus de 35 ans à 52%
Il vit seul à 31%
Il est salarié à temps plein à 53%
Il est diplômé de l'enseignement supérieur à 67%
Il tient un blog avec de la pub à 50%

Quant à mon blog, il n'est pas encore à adopter.

17 novembre 2008

Le patron mal payé, une espèce en voie de disparition ?



















Le salaire moyen des 50 premiers patrons français s'établit à 383.000 euros par mois en 2007.
"In 1965 CEOs earned on average, 44 times more than factory workers. In 1998, CEOs earned on average 326 times more than factory workers and in 1999, they earned 419 times more than factory workers."
In InfluxInsight.
La question est donc: le patron de 1999 est-il 419 fois plus efficace que l'ouvrier ?

14 novembre 2008

L'email, source de distraction















On estime à environ 35 milliards le nombre de mails étant envoyés chaque jour.
A force de banalisation, l'email est devenu une sorte d'enveloppe jetable, où l'on y glisse le contenu souhaité, et que l'on envoie, parfois telle une bouteille à la mer.
D'un outil facilitant les échanges, l'email s'est transformé en menace pour de nombreuses sociétés.
Car il semblerait que le trop plein d'emails se traduise bien souvent par une perte de productivité.
Avec une principale raison mise en avant, l'incapacité chronique à ne pas consulter de façon frénétique sa messagerie sitôt un message d'alerte reçu.
Une attitude démultipliée avec le Blackberry, au point que de grandes entreprises en interdisent l'usage en réunions (Ceux qui se sont déjà retrouvés en réunion avec des individus réagissant aux moindres vibrations savent de quoi je parle)
Des scientifiques anglais se sont donc penchés sur ce phénomène pour essayer d'y voir plus clair.
Quelques résultats (issus de différentes études) en forme de chiffres:
  • 70% des alertes de réception d'un mail conduisent à une réaction de l'individu en moins de six secondes - c'est plus rapide que de laisser sonner un téléphone trois fois...
  • il faut environ 64 secondes pour retrouver sa concentration après avoir été interrompu par la lecture d'un email.
  • si vous consultez votre messagerie toutes les 5 minutes, cela fait quand même plus de huit heures par semaine à essayez de vous re-concentrer sur ce que vous étiez en train de faire juste avant la réception d'un mail.
  • 56% des salariés lambda passent plus de deux heures par jour à consulter leur messagerie.
  • 38% reçoivent plus de 100 mails par jour.
Qu'est ce qui peut expliquer cette frénésie?
Certains chercheurs avancent la thèse suivante: on retrouve une addiction similaire à celle du jeu!
Explication: "This means that rather than reward an action every time it is performed, you reward it sometimes, but not in a predictable way. So with email, usually when I check it there is nothing interesting, but every so often there's something wonderful - an invite out or maybe some juicy gossip - and I get a reward."

Allez, une pub pour évaluer votre degré de concentration

13 novembre 2008

Aaah!!!














"Les poignées des chariots des supermarchés sont de véritables nids à germes et bactéries qui, en contact avec les mains (puis les yeux ou la bouche), peuvent être dangereux, la fréquence du nettoyage des chariots étant largement insuffisante...." In Points de vente, 29 septembre 2008.

Moralité, mieux vaut serrer la louche de votre marchand préféré au marché!

12 novembre 2008

Manque d'infos ?














Pour promouvoir sa nouvelle carte de connection internet Haut Débit, l'opérateur mobile US Sprint a lancé un site qui se présente sous forme de widget, comment dire, quelque peu exhaustif. Au menu, des infos aussi essentielles que la production de tonnes d'oeufs en temps réel aux US, mais aussi une webcam nocturne sur les chutes Niagara ou encore le nombre de transplantations...
Pour ceux qui ne sont pas encore noyés sous l'info...

07 novembre 2008

Post non sponsorisé...




















Je ne peux que vous invitez à découvrir le nouvel album de Grace Jones, et en l'achetant bien sûr, pour avoir un son digne de ce nom (Aah, je plains les jeunes générations qui ne connaissent la musique que par le mp3...)

Front de libération des emballages













Je ne sais pas si vous avez eu l'occasion de remarquer ce fait, mais aujourd'hui le déballage d'un jouet acheté s'est transformé en revue de détail de son matériel de bricolage.
Des liens, des vis, des emballages en plastique dur, bref, le gamin trépigne pendant que les parents essayent de ne pas s'esquinter les mains...
Et la tendance est générale. Achetez une cartouche d'encre, et vous avez un emballage plastique qu'il faut ouvrir aux ciseaux en faisant attention de ne pas se couper avec les arrêtes aiguës du plastique; un emballage carton, puis encore un emballage hermétique et enfin un film plastique (Merci Canon).
Bref, on était là comme disent les marketeux, face à un véritable insight: nous consommateurs, en avons plus que marre de tous ces emballages, qui de plus sont rarement dégradables.
Eh bien une société a vu ce problème et apporte sa solution.
Il s'agit d'Amazon qui propose une sélection de produits - habilement nommée "Products with Frustration-Free Packaging" - emballés par ses propres soins: fini les liens, élastiques et autres vis, place à une boite en carton et un simple sac plastique pour les accessoires.
Une démarche que l'on peut sans doute associer au Design Thinking, dernier avatar à la mode.
Késako en quelques mots.
C'est avant tout un processus de travail et non une recette miracle.
Cela se décompose en trois parties:
  1. Observer. Et pas derrière une classe sans tain! Il s'agit d'observer les consommateurs dans leur environnement réel afin de mieux comprendre leurs interactions avec des produist/services. Et là, y'a pas de mystère, la seule méthode digne de ce nom, c'est l'ethnographie. Cette étape vise à identifier les problèmes que peuvent se poser les individus. Prenons l'exemple de Jan Chipcase, Mr Observation des usages du mobile à travers le monde pour Nokia. C'est en étant de passage à Dharavi, immense bidonville de Mumbaï, qu'il observé qu'un vendeur de chaussures, mettait son mobile dans un sac en plastique accroché en hauteur - comme la plupart de ses effets - pour le protéger des importantes crues qui surgissent à la saison des pluies. Du coup, Chipcase a suggéré à Nokia de développer un mobile avec un crochet intégré...
  2. Réfléchir en groupe: il s'agit ici du bon vieux brainstorming, pardon remue-méninges, mais mixte, pas entre soi. Il s'agit de rassembler des designers, marketeux ET consommateurs pour réfléchir de façon libre aux solutions à apporter. L'idée est de déboucher sur des "low-res prototypes" qui seront ensuite testés.
  3. De la réflexion à l'action: il s'agit de passer à l'étape de production de l'objet/service après avoir bien évidemment validé sa pertinence via un processus classique de marketing (études marché, conso, etc).
Mais pour en savoir plus sur le Design Thinking, autant remonter à la source, c'est à dire Tim Brown, le patron d'Ideo, dont un bon papier est lisible ici.

06 novembre 2008

Et demain ?


L’une des grandes questions que l’on peut se poser après les résultats de l’élection américaine est la suivante :

  • Obama réussira t-il à capitaliser sur le formidable réseau de soutien en ligne qu’il a mis en place pour la campagne, pour le transformer en relais populaire d’action et de mise en œuvre de sa politique ?
  • Comment, et au-delà de l’enthousiasme et de l’espoir qui ont permis à des millions de gens de s’impliquer localement en s’appuyant sur la mise à disposition d’outils en ligne, ce dispositif pourrait être renouvelé pour jouer le rôle de courroie de transmission entre la sphère politique et la sphère citoyenne ?
  • Internet permettra t-il de renouveler et redonner sens à l’implication citoyenne et politique locale de la base ?

Un tableur très rock n roll












Quel est le rapport entre Excel et AC/DC ?
A priori peu d'atomes crochus entre le célèbre tableur d'Office et le toujours jeune groupe de Hard Rock.
Et pourtant, le premier est devenu un support promotionnel au service du nouvel album du second.
Il faut savoir que de très nombreuses entreprises disposent de firewalls qui interdisent par exemple la lecture de vidéos sur Youtube, et donc d'accéder aux morceaux et vidéos du nouvel album d'AC/DC, Black Ice.
Pour résoudre ce problème, AC/DC a fait développer un fichier Xls, téléchargeable (ici), avec des macros, qui permet l'écoute du titre. Rock N Roll Train.
Malin, non ?

05 novembre 2008

Go-Bama !



Eh bien voilà, c'est fait et c'est tant mieux.
Mais après la com qui a fait saliver l'ensemble des classes politiques, il va falloir se mettre au travail. Alors bon courage!

04 novembre 2008

Poisson mousse



J'ai lu dernièrement un vieux bouquin déniché en allant faire mon marché, La Guerre industrielle, paru en 1970, et qui revient sur plusieurs épisodes glorieux du capitalisme, un temps où l'on ne s'embarrassait pas de responsabilité sociale de marque.
Le livre revient ainsi sur le développement des voies de chemin de fer aux USA (un vrai Far West!), mais aussi sur les luttes pour faire manger des glaces aux Français ou encore la façon dont IBM avait - un peu comme un Microsoft quelques années plus tard - monopolisé le marché informatique américain.
Les auteurs reviennent aussi sur la bataille des lessiviers, entre P&G et Unilever, pour s'imposer en Europe. Et arrive là une anecdote assez révélatrice des mœurs de l'époque.
En 1951, pour conquérir le coeur des ménagères britanniques, ce qui s'appelait encore à l'époque Lever, eu la bonne idée de faire du street marketing avant l'heure, mais pas de façon très écologique. 
Jugez en: "Un jour de janvier 1951 où le brouillard avait oublié Londres, Lever convia les ménagères de la capitale sur les bords de la Tamise. 
Du pont d'un navire des centaines de paquets de lessive furent jetés dans le fleuve jusqu'à ce qu'une écume légère et pétillante masque entièrement le bateau. La foule fut conquise par le produit dont le nom était Surf"...
Aujourd'hui, quand Sony se lance dans le même type d'opération, il a le bon goût de faire ça dans la rue.
On ne sait pas ce qu'en on pensé les poissons et autres créatures vivantes, mais comme le dit bien l'adage, seul le poisson ne sait pas qu'il vit dans l'eau...

03 novembre 2008

Ca chauffe

Apparemment, le réchauffement climatique, c'est un peu comme l'amiante, ça fait juste cinquante ans qu'on savait...Bref, on ne pourra pas se plaindre de ce qui nous attend.