L'oreille de Camaron
Aujourd'hui, et avant une semaine de vacances sans blog, un peu de flamenco, ou plus précisément de Bulerias.
Un Bulerias, c'est un rythme flamenco rapide, sur douze temps, dont l'origine géographique se situe dans la région de Jerez, dans la province de Cadiz.
Et celà tombe bien, car c'est à Cadiz qu'est né Camaron de la Isla.
C'est en réécoutant Diedo El Cigala en duo avec Bebo Valdes dans le cadre d'une émission de Radio Alligre consacré à Leblase que me sont revenus des souvenirs de Montpellier.
Années étudiantes où je logeais dans un petit studio à Candolle, le quartier gitan du centre ville.
Place Candolle, l'air résonnait souvent des guitares et chants du quartier.
N'étant ni guitariste ni chanteur, je participais à mon niveau à l'animation musicale du quartier en mettant sur la HiFi du Camaron à fond les gamelles.
Et bien évidemment, les gamins débarquaient pour avoir des copies sur K7. Ce que je faisais bien volontiers.
Alors, voici deux vidéos relatives à Camaron. La première, courte mais intense, est un Bulerias chanté par la mère de Camaron, Juana Cruz:
La deuxième est toujours un Bulerias, chanté par Camaron et accompagné par Paco De Lucia.
Tout ça pour m'amener à un film, qui je le constate est le dernier film que j'ai vu au cinéma, Poligono Sur, sorti en 2004...
Réalisé par Dominique Abel, le film nous plonge à Séville, haut lieu du flamenco, dans le quartier de Las Tres Mil Viviendas, une sorte de cité des 3000 à Aulnay sous Bois.
Un quartier qui abrite de nombreux gitans, creuset musical où la création doit chaque jour lutter contre l'environnement pour préserver cette culture. Ou dit autrement, un lieu où la dureté de la vie est à la fois source d'inspiration et menace pour ces traditions musicales.
Le film décrit les efforts pour organiser un grand concert qui rassemblerait toute la population de Séville, au-delà des clivages générationnels ou ethniques et des craintes sur le quartier.
Une approche pleine d'empathie et de sensibilité permet à Dominique Abel de cerner au plus près la vérité d'Etre de ses personnages, avec leurs forces et leurs faiblesses.
Apparemment compliqué à trouver en DVD
Un Bulerias, c'est un rythme flamenco rapide, sur douze temps, dont l'origine géographique se situe dans la région de Jerez, dans la province de Cadiz.
Et celà tombe bien, car c'est à Cadiz qu'est né Camaron de la Isla.
C'est en réécoutant Diedo El Cigala en duo avec Bebo Valdes dans le cadre d'une émission de Radio Alligre consacré à Leblase que me sont revenus des souvenirs de Montpellier.
Années étudiantes où je logeais dans un petit studio à Candolle, le quartier gitan du centre ville.
Place Candolle, l'air résonnait souvent des guitares et chants du quartier.
N'étant ni guitariste ni chanteur, je participais à mon niveau à l'animation musicale du quartier en mettant sur la HiFi du Camaron à fond les gamelles.
Et bien évidemment, les gamins débarquaient pour avoir des copies sur K7. Ce que je faisais bien volontiers.
Alors, voici deux vidéos relatives à Camaron. La première, courte mais intense, est un Bulerias chanté par la mère de Camaron, Juana Cruz:
La deuxième est toujours un Bulerias, chanté par Camaron et accompagné par Paco De Lucia.
Tout ça pour m'amener à un film, qui je le constate est le dernier film que j'ai vu au cinéma, Poligono Sur, sorti en 2004...
Réalisé par Dominique Abel, le film nous plonge à Séville, haut lieu du flamenco, dans le quartier de Las Tres Mil Viviendas, une sorte de cité des 3000 à Aulnay sous Bois.
Un quartier qui abrite de nombreux gitans, creuset musical où la création doit chaque jour lutter contre l'environnement pour préserver cette culture. Ou dit autrement, un lieu où la dureté de la vie est à la fois source d'inspiration et menace pour ces traditions musicales.
Le film décrit les efforts pour organiser un grand concert qui rassemblerait toute la population de Séville, au-delà des clivages générationnels ou ethniques et des craintes sur le quartier.
Une approche pleine d'empathie et de sensibilité permet à Dominique Abel de cerner au plus près la vérité d'Etre de ses personnages, avec leurs forces et leurs faiblesses.
Apparemment compliqué à trouver en DVD
5 commentaires:
Bonnes vacances andalouses
ah Camaron ! Bulerias de la Perla... j'ai dansé sur ce morceau des heures et des heures durant... un pur bonheur !
M'en fout, je resterai en Espagne le temps qu'il faut pour comprendre ce qu'ils racontent sans devoir me concentrer.
Sinon, ça me donne des frissons d'écouter ça, même si j'aurai du mal à assumer une telle coupes de cheveux, et c'est DieGo El Cigala, pas Diedo.
J'aime ton blog, à part ça.
Mais vraiment, hein.
Ah Paco de Lucia !
Je t'envoie un lien Design et Typo : superbe montage de photos de danseuse "andalouse" sur musique cubaine.
http://paris.blog.lemonde.fr/2007/02/21/photo-danseuse-andalouse-concert-familia-de-miranda-cuba-animation/
Désolé le lien a été tronqué.
danseuse
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