Diamonds are a Guerilla's Best Friend ?
Le film Blood Diamond revient sur le conflit civil qui a ensanglanté la Sierra Léone dans la fin des années 90. Conflit où les rebelles du RUF qui s'opposaient au gouvernement (et aux elections en imposant à coups de machette le fameux "manches longues ou manches courtes"), ont financé leurs achats d'armes par la vente illégale de diamants.
Le film sortant fin 2006, les acteurs clés du commerce de diamants se sont mobilisés pour expliquer que tout ceci est de l'histoire ancienne depuis qu'a été mis en place un processus, dit de Kimberley, et qui prévoit la mise en place de mesures de traçabilité des gemmes attestant de leur caractère "propre".
Toute la question est donc de savoir si les guerres et mouvements de guerilla actuels, tant en Angola qu'au Libéria, mais aussi en Côte d'Ivoire ou en RDC s'appuient toujours sur la vente illégale de diamants pour financer leurs luttes.
Du côté des ONG et organisations comme Amnesty, la réponse est oui.
Du côté des producteurs officiels et acteurs internationaux du diamant, représentés au sein du World Diamond Council, la réponse est non.
Et pour le prouver, les seconds ont monté une vaste opération de communication, appuyée entre autre sur un site. Qui cherche à valoriser l'impact positif de la filière diamants sur la vie quotidienne des habitants de pays producteurs. Et d'affirmer "qu'aujourd'hui, plus de 99 % des diamants vendus dans le monde sont certifiés comme provenant de pays en paix et officiellement négociés dans le cadre du Processus de Kimberley mandaté par l'ONU".
Alors qui croire ?
Le film sortant fin 2006, les acteurs clés du commerce de diamants se sont mobilisés pour expliquer que tout ceci est de l'histoire ancienne depuis qu'a été mis en place un processus, dit de Kimberley, et qui prévoit la mise en place de mesures de traçabilité des gemmes attestant de leur caractère "propre".
Toute la question est donc de savoir si les guerres et mouvements de guerilla actuels, tant en Angola qu'au Libéria, mais aussi en Côte d'Ivoire ou en RDC s'appuient toujours sur la vente illégale de diamants pour financer leurs luttes.
Du côté des ONG et organisations comme Amnesty, la réponse est oui.
Du côté des producteurs officiels et acteurs internationaux du diamant, représentés au sein du World Diamond Council, la réponse est non.
Et pour le prouver, les seconds ont monté une vaste opération de communication, appuyée entre autre sur un site. Qui cherche à valoriser l'impact positif de la filière diamants sur la vie quotidienne des habitants de pays producteurs. Et d'affirmer "qu'aujourd'hui, plus de 99 % des diamants vendus dans le monde sont certifiés comme provenant de pays en paix et officiellement négociés dans le cadre du Processus de Kimberley mandaté par l'ONU".
Alors qui croire ?
1 commentaires:
Il y a bien des diamants en Côte d'Ivoire et c'est un secret de polichinelle de savoir qu'il en sort malgré l'interdiction officielle. Kimberley a sans doute des limites, même si c'est un bon dispositif. La question est plutôt de savoir s'il y a encore une guerilla. Le mouvement des "Forces Nouvelles" (qui rassemble en fait une partie de l'armée et de la classe politique traditionnelle et qui ne veut pas qu'on l'appelle rébellion) a quasi fusionné avec les exécutifs locaux et participe au gouvernement depuis quatre ans.
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