Trop de pub tue la com ?
En trente ans, le nombre de messages publicitaires vus par l'américain moyen et urbain est passé de 2000 à 5000 par jour.
Dans cet environnement totalement saturé, les marques sont donc à la recherche du moindre espace susceptible de se transformer en vitrine temporaire, rivalisant d'ingéniosité pour attirer l'oeil du passant forcément pressé. Et rajoutant par là leur contribution supplémentaire à une certaine indigestion visuelle. Un récent article du NY Times revient sur le sujet.
Quel que soit le jugement que l'on porte sur cet état de fait, il me semble difficile de ne pas accepter et tolérer le fait que cette guerilla (on parle bien de guerilla marketing) engendre des mouvements de contre-guérilla: détournements, subversion graphique, graffs, collages...
Pourquoi la présence d'éléments visuels dans nos villes et campagnes ne serait tolérée qu'à la condition express d'être du business ? Pourquoi l'expression graphique non lucrative est-elle si durement réprimée ? Alors que la simple application de la loi sur les panneaux d'affichage semble parfois dure à mettre en oeuvre. Quel est l'avis des artistes de rue sur le sujet ?
Des activistes américains, rassemblés au sein du Collectif Anti-Advertising Agency, développent des procédés visant à susciter la réflexion sur cette présence publicitaire massive, procédés qui sur un plan créatif, n'ont rien à envier aux dispositifs de guerilla marketing. En témoigne ce petit film qui décrit un des derniers dispositifs mis en place.
Qu'est-ce que celà vous inspire ?
1 commentaires:
Ah oui, et la musique qui est fort agréable est du groupe Ratatat (si).
J'ai élevé mon fils dans le goût du graffiti depuis 19 ans, maintenant il fait de la bédé dans une école à Bruxelles.
Euh... je n'ai pas fait avancé le débat, je m'en rends bien compte.
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