L'Oeil du Xeul

"Nous vivons à une époque où le superflu est notre nécessité" O. Wilde

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Lieu : Paris, France

Alex Gaudin est Planneur Stratégique dans une agence de publicité. Après des études de sociologie sur les Sounds System Techno, part travailler en Afrique du Sud pendant un an, avant de revenir s'investir en France dans le domaine culturel, à travers l'organisation de concerts pour des artistes de jazz. Travaille également pendant dix ans au sein du Montreux Jazz Festival.

04 juillet 2007

Wal-Mart saved my life ?



21 minutes. C’est le temps moyen que passe un consommateur moyen dans un supermarché Wal-Mart moyen. 21 minutes, c’est donc le temps que s’octroie ce consommateur pour acheter l’ensemble des produits dont il s’est fixé la nécessité. A charge pour Wal-Mart d’optimiser au mieux l’agencement de ses magasins pour réussir à grappiller quelques secondes de-ci de-là et pourquoi pas susciter un achat d’impulsion, celui qui ne figurait pas sur la liste. Le fameux Moment of Truth comme dirait nos amis Procteriens.
4 à 5 minutes, c’est le temps moyen d’attente dans une file de caisse. Avec de très légères variantes : de 4 minutes 27 secondes dans une épicerie à 5 minutes 23 secondes dans une grande surface. Des affaires de secondes que l’on retrouve, pour les curieux qui les ont déjà observés, sur les écrans informatiques de contrôle qui gèrent les flux de caisses dans les super et hypermarchés. Un équilibre sur le fil entre optimisation des ressources humaines (les caissières) et contentement de la clientèle (à partir de quel seuil l’attente est considérée comme trop longue). Un équilibre fortement supporté par les caissières dont la propension à être victimes de TMS en est révélateur. Pour ceux que ça intéresse, Ipsos a même pondu un sondage sur les Français et les files d’attentes…
Autres chiffres glanés, toujours sur la grande distribution. Le Wal-Mart moyen en Grande-Bretagne accueille 534 consommateurs par heure. Ceux-ci sont exposés à 1.6 support marketing (PLV, packs…) par seconde quand ils se déplacent dans le magasin. Et seulement 17.8% de des supports attirent l’œil du consommateur. Bref, la concurrence est rude. D’où l’importance croissant accordée aux packs, comme le relevait l’excellent N° de mai de la revue Etapes, consacré au sujet. Vous me direz, il suffit de faire ses course Online. Et bien, si en France, le secteur de la grande distrib se porte bien (LSA de la semaine), aux USA, la progression ralentit. Un article du NY Times repris par Le Monde de la semaine dernière, titrait « Online shopping begins to lose some of its cachet ». C’est le genre d’infos à désespérer les marketeux !

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