Question de point de vue
Les amis, c’est bien quand ça sert à quelque chose. Et c’est le cas.
L’un d’eux m’a fait découvrir un photographe américain, Chris Jordan, dont le travail est axé sur la culture américaine, ou peut être plus précisément sur la culture de consommation américaine.
Avec un angle particulier, celui de la statistique, du chiffre. C’est en tout cas le thème de sa dernière série, Running the Numbers. Chaque image correspond à une quantité spécifique. Par exemple, 15 millions de feuilles de papier A4 équivalent à cinq minutes de consommation…
L’intérêt de la démarche, c’est que les chiffres et plus particulièrement les grands chiffres, sont assez souvent déconnectés de notre quotidien. Qu’est ce que représente un milliard, rapporté à une échelle quotidienne et individuelle ? Besancenot par exemple, est très fort à ce petit jeu du rapprochement comparé entre grands chiffres et perception tangible pour tout un chacun.
Chris Jordan lui, se penche sur les maux de la société américaine, mais sans s’embarrasser de mots pour y préférer les images.
Chris Jordan joue aussi sur la perspective : micro ou macro-vision apportent des points de vue très différents. Est-ce de l’art ou la dénonciation d’un mode de vie, et donc de consommation ? Sans doute les deux. Par choix affirmé. Car comme le rappelait avec justesse la danseuse et chorégraphe Lucinda Childs (objet d’un documentaire bluffant sur Arte la semaine dernière), le propre des artistes c’est de faire des choix, permanents et incessants. Des choix pour que le résultat de la création soit ce qu’il doit être, et pas ce que souhaiteraient d’autres. Nos hommes politiques devraient s’inspirer un peu plus de l’art, ils y gagneraient.
Je vous laisse avec les images. Et part en vacances vendredi. Donc pas de posts d’ici là car plein de boulot.
Et retour le lundi 23 avril pour parler de…un premier tour d’élection présidentielle.
L’un d’eux m’a fait découvrir un photographe américain, Chris Jordan, dont le travail est axé sur la culture américaine, ou peut être plus précisément sur la culture de consommation américaine.
Avec un angle particulier, celui de la statistique, du chiffre. C’est en tout cas le thème de sa dernière série, Running the Numbers. Chaque image correspond à une quantité spécifique. Par exemple, 15 millions de feuilles de papier A4 équivalent à cinq minutes de consommation…
L’intérêt de la démarche, c’est que les chiffres et plus particulièrement les grands chiffres, sont assez souvent déconnectés de notre quotidien. Qu’est ce que représente un milliard, rapporté à une échelle quotidienne et individuelle ? Besancenot par exemple, est très fort à ce petit jeu du rapprochement comparé entre grands chiffres et perception tangible pour tout un chacun.
Chris Jordan lui, se penche sur les maux de la société américaine, mais sans s’embarrasser de mots pour y préférer les images.
Chris Jordan joue aussi sur la perspective : micro ou macro-vision apportent des points de vue très différents. Est-ce de l’art ou la dénonciation d’un mode de vie, et donc de consommation ? Sans doute les deux. Par choix affirmé. Car comme le rappelait avec justesse la danseuse et chorégraphe Lucinda Childs (objet d’un documentaire bluffant sur Arte la semaine dernière), le propre des artistes c’est de faire des choix, permanents et incessants. Des choix pour que le résultat de la création soit ce qu’il doit être, et pas ce que souhaiteraient d’autres. Nos hommes politiques devraient s’inspirer un peu plus de l’art, ils y gagneraient.
Je vous laisse avec les images. Et part en vacances vendredi. Donc pas de posts d’ici là car plein de boulot.
Et retour le lundi 23 avril pour parler de…un premier tour d’élection présidentielle.
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