Décès Durable
Rebondissons sur un papier du Paravent Suédois, qui relate la dernière initiative des PFG : des cercueils munis du label « choix environnemental ».
Entre les arbres abattus, les traitements appliqués au bois, les colles et autres vernis, le marché du cercueil aurait une empreinte écologique non négligeable.
Du coup, les PFG proposent des cercueils « propres ».
Mais qu’en est-il des corps ? C’est un article retrouvé dans un Courrier International de 2003 qui m’amène à cette question, pas si scabreuse.
Pendant des siècles, il était courant d’ouvrir d’anciennes sépultures pour y placer de nouveaux cercueils. Mais les temps changent.
En Allemagne, des entrepreneurs de pompes funèbres se sont aperçus que le processus de décomposition d’un corps, qui prenait autrefois de 8 à 10 ans, prend aujourd’hui beaucoup plus de temps : un tiers des tombes abriterait des corps enterrés il y a 30 ou 40 ans et qui ne sont toujours pas décomposés.
De congrès en assemblées d’experts, plusieurs hypothèses s’attachent à essayer de comprendre cette curieuse évolution.
Deux pistes principales se dégagent : les individus consomment tellement de conservateurs à travers l’alimentation que la décomposition des corps se ralentit ! Ou alors, c’est la faute à la pollution et aux pesticides, qui éliminent les bactéries nécessaires à la décomposition.
Une société norvégienne proposerait une solution assez radicale : l’injection de produits chimiques dans le corps, accélérant le processus de décomposition !
Pour rester dans le sujet, je suis tombé sur un intéressant panorama de l’évolution du conseiller funéraire, et du rapport à la mort.
Et pour sortir du sujet, une joyeuse vidéo de Dizzy au Muppets Show !
3 commentaires:
L'Homme est un loup pour le Muppet !
Brillant complément de papier…
;-)
F
froggy jazz !
avec l'excellent batteur fou et le saxo
que de souvenirs...
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