« People don’t read ads, they read things that interest them and sometimes those things happen to be ads » Faris Yakob.
“There are lots and lots of non-commercial alternatives that are free and quite good. And 'free and quite good' is really hard for regular commercial media to deal with. Whatever you think of this blog, you're reading it now, and while you're doing that you're not watching Hollyoaks or reading The New York Times. And I'm not doing this for advertising revenue, I'm doing this because I like doing it. And I'm not the only one, millions and millions of people are going to be creating material that's free and quite good and doesn't require advertising”. Russell Davies
Nokia a récemment mené une
étude qui identifie une tendance forte à venir au sein de « l’entertainment » : le Circular Entertainment. Autrement dit, un contenu en ligne qui est créé, diffusé et partagé entre individus, sans avoir besoin de passer par la case des groupes de médias traditionnels. D’après Nokia et d’ici à 2012, 25% du contenu de « divertissements » sera produit par des individus. Les maîtres mots de cette tendance sont donc : création, diffusion, partage, remix, assemblage, détournement, rediffusion.
Dès lors se pose la question de la présence des marques au sein de ces échanges.
Que m’apporte une marque, qui mérite que je lui accorde une partie de mon attention, alors que chaque jour voit apparaître de nouveaux contenus, de qualité, gratuits et accessibles à volonté ?
Car, et c’est le fond du problème parfaitement résumé par Russell Davies, le potentiel d’attention d’un individu n’est pas extensible à l’infini. « It's a simple equation - there's a limited amount of attention in the world, if more of it is going to personal, non-commercial, un-advertised-in media, less of it will go to advertising and advertising will shrink”.
Un peu comme le pétrole, on est donc proche du pic d’attention disponible, et par conséquent du pic de publicité audible.
Alors finalement, le plus important que nous sommes en droit d’attendre d’une marque, c’est des produits ou services de qualité, intelligemment conçus et socialement responsables. Nous payons pour ça, et sommes chaque jour plus exigeants à l’égard des marques, au vu des enjeux actuels qui concernent la planète.
Ensuite, qu’une marque veuille en plus attirer une partie de notre attention, très bien, mais elle a intérêt à réfléchir à ce que sont nos centres d’intérêts et a apporter des contenus de valeur, car comme on l’a vu précédemment, la concurrence est rude…et gratuite. C’est vous, c’est moi.
Pour paraphraser Davies, pendant que vous me lisez, vous n’êtes pas sur le site d’une marque et c’est autant de temps en moins disponible pour celle-ci.
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