Bloggons sur la globésité
300 millions de personnes concernées dans le monde; 60 millions en Chine - l'équivalent d'une petite France, 1 personne sur deux aux USA, au Mexique, un sur cinq en Grande Bretagne et peut être 1 enfant sur deux en France dans 20 ans. On continue?
Eh oui, c'est la globésité (vue sur Arte mercredi soir), une épidémie globale d'obésité, à l'oeuvre depuis une quinzaine d'années. Celà commence par les pays riches, type USA, puis celà s'étend aux pays moins riches qui sont soumis à l'influence du modèle US, type le Mexique. Et enfin, celà atteint les pays en développement, type la Chine, qui en quinze ans ont eu droit au fameux tryptique TV + PUB + SUPERMARCHES.
Les conséquences? Par exemple, 2% du PIB Chinois employés à soigner les 60 millions d'obèses recensés à ce jour. Les perspectives? un million d'obèses en plus par année...en Chine uniquement.
Les causes? Nombreuses et diversifiées. L'industrie agro-alimentaire? En partie, car les aliments fabriqués indutriellement ont fortement évolués ces vingt dernières années, proposant à bas prix des aliments très caloriques. A ce titre, les explications-dénégations du représentant de l'ANIA (Association nationale des industries alimentaires) manquaient singulièrement de conviction et de force de persuasion...
Les supermarchés? un peu aussi comme l'expliquait un expert mexicain: pour un pesos investi dans l'alimentation, la part dépensée dans les Hypermarchés est passée de 14 à 60% en à peu près 10 ans.
La Malbouffe? Il semblerait que le terme ait des traductions dans le monde entier.
L'ouverture à l'économie de marché? Il fallait voir les offres promotionnelles dans les supermarchés chinois - une canette Pepsi offerte pour 10 yuan d'achats de chips...
Quoi d'autre ? La pub? Il vaut mieux éviter de comparer le budget publicitaire d'une grande marque alimentaire à celui de n'importe quelle campagne de prévention.
La pauvreté? Bien sûr. Un enfant d'ouvrier a statistiquement six fois de chances de devenir obése qu'un enfant de cadre.
Les prédispositions génétiques? Aussi, mais pas de façon simple, plutôt un ensemble de caractéristiques génétiques qui rendent difficile voire impossible la perte de poids.
Conclusion, l'obésité est une vraie maladie, qui suscite pour l'instant peu de réactions, tant institutionnelles qu'industrielles, mais dont les répercussions vont s'amplifier de plus en plus: dépenses médicales, baisse de la productivité, stigmatisation sociale...
Chaque année, en Europe, 400 000 enfants tombent dans l'obésité. A qui le tour?
Eh oui, c'est la globésité (vue sur Arte mercredi soir), une épidémie globale d'obésité, à l'oeuvre depuis une quinzaine d'années. Celà commence par les pays riches, type USA, puis celà s'étend aux pays moins riches qui sont soumis à l'influence du modèle US, type le Mexique. Et enfin, celà atteint les pays en développement, type la Chine, qui en quinze ans ont eu droit au fameux tryptique TV + PUB + SUPERMARCHES.
Les conséquences? Par exemple, 2% du PIB Chinois employés à soigner les 60 millions d'obèses recensés à ce jour. Les perspectives? un million d'obèses en plus par année...en Chine uniquement.
Les causes? Nombreuses et diversifiées. L'industrie agro-alimentaire? En partie, car les aliments fabriqués indutriellement ont fortement évolués ces vingt dernières années, proposant à bas prix des aliments très caloriques. A ce titre, les explications-dénégations du représentant de l'ANIA (Association nationale des industries alimentaires) manquaient singulièrement de conviction et de force de persuasion...
Les supermarchés? un peu aussi comme l'expliquait un expert mexicain: pour un pesos investi dans l'alimentation, la part dépensée dans les Hypermarchés est passée de 14 à 60% en à peu près 10 ans.
La Malbouffe? Il semblerait que le terme ait des traductions dans le monde entier.
L'ouverture à l'économie de marché? Il fallait voir les offres promotionnelles dans les supermarchés chinois - une canette Pepsi offerte pour 10 yuan d'achats de chips...
Quoi d'autre ? La pub? Il vaut mieux éviter de comparer le budget publicitaire d'une grande marque alimentaire à celui de n'importe quelle campagne de prévention.
La pauvreté? Bien sûr. Un enfant d'ouvrier a statistiquement six fois de chances de devenir obése qu'un enfant de cadre.
Les prédispositions génétiques? Aussi, mais pas de façon simple, plutôt un ensemble de caractéristiques génétiques qui rendent difficile voire impossible la perte de poids.
Conclusion, l'obésité est une vraie maladie, qui suscite pour l'instant peu de réactions, tant institutionnelles qu'industrielles, mais dont les répercussions vont s'amplifier de plus en plus: dépenses médicales, baisse de la productivité, stigmatisation sociale...
Chaque année, en Europe, 400 000 enfants tombent dans l'obésité. A qui le tour?
1 commentaires:
Bravo pour l'article!
Extrait d'un prochain article pour le blog du Mendiant:
Est-ce un hasard si le nombre d’obèses explose partout dans le monde ? Bien sûr que non ! Une personne en surpoids passe plus de temps devant la télévision et les publicités, est plus encline à prendre sa voiture, fréquente davantage les hypermarchés, consomme plus d’aliments industriels, de textile, de médicaments… tout en étant à l’affût des derniers régimes et crèmes "miracles" ! Le système a donc tout intérêt à favoriser le Bigness, c’est tellement bon pour la croissance !
Cordialement,
Le Mendiant
Le site du Mendiant: www.lemendiant.fr/ Le conte à rebours du système...
Le blog du Mendiant: http://lemendiant.over-blog.com/ Un scandale par jour!
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