Et si le Hipster n'était qu'Hype ?
Adbusters revient dans un long papier (qui a quand même suscité 1946 commentaires à ce jour, touts aussi intéressants que l'article) sur la déferlante Hip qui semble s'abattre sur la jeunesse internationale.
Loin de s'extasier devant cette jeunesse pour qui Vice Magazine est devenu le nouveau catalogue de la Redoute, l'auteur de l'article y voit plutôt "Less a subculture, the hipster is a consumer group – using their capital to purchase empty authenticity and rebellion. But the moment a trend, band, sound, style or feeling gains too much exposure, it is suddenly looked upon with disdain. Hipsters cannot afford to maintain any cultural loyalties or affiliations for fear they will lose relevance."
Et de conclure l'article ainsi: "We are a lost generation, desperately clinging to anything that feels real, but too afraid to become it ourselves. We are a defeated generation, resigned to the hypocrisy of those before us, who once sang songs of rebellion and now sell them back to us. We are the last generation, a culmination of all previous things, destroyed by the vapidity that surrounds us. The hipster represents the end of Western civilization – a culture so detached and disconnected that it has stopped giving birth to anything new."
Time Out NY a également un papier sur le même sujet: Le Hip a-t-il tué le cool ?
Un blog récent conforte un peu la thèse de l'article: à l'image des nombreux blogs de photos qui présentent des clichés de la mode shootés dans la "vraie vie", celui-ci se différencie par sa dimension commerciale, puisque chaque photo propose des liens vers des sites marchands permettant d'acheter la fringue repérée.
1 commentaires:
Dans la même veine était à lire "Allez les enfants, avant l'Apocalypse, on passe à table" de Philippe Val fin août
A plus Alex
David
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