Vacance de blog II
C'est pas encore les vacances, mais c'est déjà les préparatifs de déménagement et c'est encore le boulot. Tout un tas de bonnes raisons pour laisser au moins le blog se reposer. Je vous retrouve donc à la rentrée. Sauf sujet impérieux à blogger.
Je vous laisse avec ce poème dégotté après avoir lu un article je ne sais plus où (ah si, dans Libé) sur les lectures publiques de poèmes russes et yiddishs par Depardieu au Festival de musique de Montpellier et avec un accompagnement musical du pianiste Evgueni Kissin. Intrigué par cette poèsie (domaine qui s'est arrêté sans doute à tort au Collège), je suis tombé en ligne sur le poème suivant de Morris Rosenfeld et en suis ravi. Me donnant ainsi l'envie d'en découvrir davantage. Bonnes vacances.
Quant au visuel, la simplicité et la richesse de l'idée m'ont bluffé, ainsi que l' économie de moyen. De la pub durable...
A l'usine, dans le vacarme des machines,
Il m'arrive souvent d'oublier que je suis.
Mon être se défait, je me change en machine.
Et sans cesse me perds dans la forêt des bruits.
Sans compter je travaille et sans compter je crée:
Création sans fin. Mais pour qui, mais pour quoi?
Je ne sais rien, je ne veux rien. Une machine
Qu'est-ce qui la conduit à penser quelquefois?
Il m'arrive souvent d'oublier que je suis.
Mon être se défait, je me change en machine.
Et sans cesse me perds dans la forêt des bruits.
Sans compter je travaille et sans compter je crée:
Création sans fin. Mais pour qui, mais pour quoi?
Je ne sais rien, je ne veux rien. Une machine
Qu'est-ce qui la conduit à penser quelquefois?
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