Libre!
Comme elle était partie, elle revient. Avec un sourire.
Enfin libre, après 157 jours de détention, yeux bandés, pieds et poings liés.
157 jours d'angoisses, de nouvelles, d'absences de nouvelles, d'espoir.
157 jours pour mettre sous la lumière ces grands reporters qui risquent effectivement leur vie, pour nous offrir leur regard, à nous confortablement installés.
Et qu'aurait-elle voté au référundum, Florence? Aura-t'elle droit à une séance de rattrapage?
Sa mère à qui l'on demandait, un peu prématurément et un peu sournoisement, si elle souhaitait voir ou laisserait sa fille repartir en Irak, répondit: "le devoir des parents est de laisser leurs enfants libres". A méditer.
Et pour l'Irak, encore combien de jours avant la liberté?
Je suis sûr que Florence continuera de nous apporter son regard sur ces questions.
4 commentaires:
Bon alors là bravo, tu t'es super foulé pour trouver ce thème.
J'ai comme l'impression qu'aujourd'hui, tu deviens un vrai journaliste et plus seulement le simple rédacteur des news de ton blog. Je m'attendais à tout sauf à cette banalité, non que la libération de Florence Aubenas dont je me refuse à l'appeler Florence, comme le font tous les journaleux, comme si chacun lui était intime...
Je ne te savais pas aussi proche de Libération et de sa liubération ???
C'est vrai qu'un effet d'entraînement médiatique conduit à parler d'une journaliste par son prénom, dans des circonstances difficiles - pour elle - alors qu'on n'aurait jamais l'idée de parler d'Edwy (ex Le Monde) ou de Jean-François...
Quant au journaliste qui sommeille, c'est peut être une tentative inconsciente de crédibilité qui conduit à évoquer un sujet difficilement évitable. Et pour aller jusqu'au bout de l'auto-critique, il manque effectivement un "angle" à ce papier.
Dès demain, retour à des sujets nettement moins médiatiques.
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
Ben ma coche...
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