Parquet saignant.
Le Liberia, pays d'Afrique de l'Ouest, a été le sujet d'une effroyable guerre civile pendant dix ans.
Un homme, Charles Taylor, ex-président du pays, est au centre des événements.
Après ses exploits en Sierre Leone - le soutien à la rebellion via les troupes du RUF qui ont popularisé l'appellation "manches courtes ou manches longues": ce n'est pas la vendeuse Gap qui vous le demande, mais des gamins soldats qui vous coupaient l'avant bras ou sa totalité (dans le but d'empécher les gens d'aller voter...), Charles Taylor a joué un rôle central dans la guerre civile au Libéria.
Et comme chacun sait, une guerre nécessite des armes et donc des financements.
Une des principales richesses du Libéria est le bois précieux, exotique, celui qu'on aime avoir pour ses meubles de jardin par exemple.
Donc le deal était le suivant: un Hollandais, via une société appellée OTC, a acquis un quasi-monopole d'exploitation de réserves forestières. En contrepartie, il s'engageait à mettre en place une logistique assurant la livraison d'armes au gouvernement de Taylor pour lutter contre la guerilla.
Une milice privée assurait la sécurité de l'exploitation, les bateaux partaient plein à raz bord d'essences exotiques et revenaient avec des armes.
Ce méchanisme rappelle étrangement celui mis en place en Tanzanie, et évoqué dans le film "Le cauchemar de Darwin": échange peches du nil contre armement.
Voilà, c'était sur Arte mercredi soir.
Un homme, Charles Taylor, ex-président du pays, est au centre des événements.
Après ses exploits en Sierre Leone - le soutien à la rebellion via les troupes du RUF qui ont popularisé l'appellation "manches courtes ou manches longues": ce n'est pas la vendeuse Gap qui vous le demande, mais des gamins soldats qui vous coupaient l'avant bras ou sa totalité (dans le but d'empécher les gens d'aller voter...), Charles Taylor a joué un rôle central dans la guerre civile au Libéria.
Et comme chacun sait, une guerre nécessite des armes et donc des financements.
Une des principales richesses du Libéria est le bois précieux, exotique, celui qu'on aime avoir pour ses meubles de jardin par exemple.
Donc le deal était le suivant: un Hollandais, via une société appellée OTC, a acquis un quasi-monopole d'exploitation de réserves forestières. En contrepartie, il s'engageait à mettre en place une logistique assurant la livraison d'armes au gouvernement de Taylor pour lutter contre la guerilla.
Une milice privée assurait la sécurité de l'exploitation, les bateaux partaient plein à raz bord d'essences exotiques et revenaient avec des armes.
Ce méchanisme rappelle étrangement celui mis en place en Tanzanie, et évoqué dans le film "Le cauchemar de Darwin": échange peches du nil contre armement.
Voilà, c'était sur Arte mercredi soir.
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