Faites le vous même!
Nike se lance tout feu tout flamme dans la personnalisation des produits, à travers deux initiatives.
Le but est de coller à l'air du temps, en offrant au client la possibilité de customiser ses chaussures ou accessoires préférés.
La version grand public, c'est le site internet Nike iD.
Vous choisissez le modèle de chaussures, la montre ou le sac de votre choix, puis vous sélectionnez les matériaux et couleurs et enfin vous personnalisez le tout avec un nom ou un nombre spécifique. Le tout pour la modeste somme de 110€.
Cette initiative répond à la tendance lancée depuis deux ou trois ans par les marques de baskets de faire appel à des artistes ou designers pour des séries limitées.
Mais le consommateur aime avant tout l'idée de toute puissance de son choix et ne pouvait qu'encourager les initiatives de fabricants qui visent à substituer le choix du client au choix du designer maison.
Chacun devient ainsi son propre créateur, dans la limite des possibilités techniques allouées.
La version Happy few, c'est le Nike Id Design Lab, le même principe décliné dans une boutique à New York, sur Elizabeth Street. Il s'agit d'une boutique réservée aux célébrités, pour y faire ses emplettes.
Nike avait ouvert une boutique un peu similaire il ya quelques mois à Paris: une limousine vient vous chercher, vous emmène dans un lieu privé et secret où les "célébrités" peuvent s'approvisionner en dernières nouveautés estampillées Nike, et devenir par là-même les agents de la branchitude Nike. Des Trends-setters de luxe.
Toutes ces tendances s'inscrivent dans une évolution plus large: celle de l'individualisation de la consommation. Via l'ego-casting, où l'individu se crée sa propre bulle multimédias (iPod, Podcasting, etc) et n'accède finalement qu'aux canaux médias qui l'intéresse; via la personnalisation (Nike n'est pas le premier puisque la fabricant suise de sacs, Freitag, propose ce mode de self-making depuis des années sur son site), via TiVo et consorts, qui permettent de faire ses propres programmes audiovisuels; via la création de sonneries téléphoniques uniques...
On peut interpéter cette tendance comme le sursaut d'une industrie qui est face aux limites de la consommation de masse pour tous. Quand consommer équivaut à dire qui l'on est, on recherche forcément l'individualisation à outrance pour se distinguer des autres. Celà laisse encore de nombreux domaines à explorer pour les marques.
Le but est de coller à l'air du temps, en offrant au client la possibilité de customiser ses chaussures ou accessoires préférés.
La version grand public, c'est le site internet Nike iD.
Vous choisissez le modèle de chaussures, la montre ou le sac de votre choix, puis vous sélectionnez les matériaux et couleurs et enfin vous personnalisez le tout avec un nom ou un nombre spécifique. Le tout pour la modeste somme de 110€.
Cette initiative répond à la tendance lancée depuis deux ou trois ans par les marques de baskets de faire appel à des artistes ou designers pour des séries limitées.
Mais le consommateur aime avant tout l'idée de toute puissance de son choix et ne pouvait qu'encourager les initiatives de fabricants qui visent à substituer le choix du client au choix du designer maison.
Chacun devient ainsi son propre créateur, dans la limite des possibilités techniques allouées.
La version Happy few, c'est le Nike Id Design Lab, le même principe décliné dans une boutique à New York, sur Elizabeth Street. Il s'agit d'une boutique réservée aux célébrités, pour y faire ses emplettes.
Nike avait ouvert une boutique un peu similaire il ya quelques mois à Paris: une limousine vient vous chercher, vous emmène dans un lieu privé et secret où les "célébrités" peuvent s'approvisionner en dernières nouveautés estampillées Nike, et devenir par là-même les agents de la branchitude Nike. Des Trends-setters de luxe.
Toutes ces tendances s'inscrivent dans une évolution plus large: celle de l'individualisation de la consommation. Via l'ego-casting, où l'individu se crée sa propre bulle multimédias (iPod, Podcasting, etc) et n'accède finalement qu'aux canaux médias qui l'intéresse; via la personnalisation (Nike n'est pas le premier puisque la fabricant suise de sacs, Freitag, propose ce mode de self-making depuis des années sur son site), via TiVo et consorts, qui permettent de faire ses propres programmes audiovisuels; via la création de sonneries téléphoniques uniques...
On peut interpéter cette tendance comme le sursaut d'une industrie qui est face aux limites de la consommation de masse pour tous. Quand consommer équivaut à dire qui l'on est, on recherche forcément l'individualisation à outrance pour se distinguer des autres. Celà laisse encore de nombreux domaines à explorer pour les marques.
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