L'Oeil du Xeul

"Nous vivons à une époque où le superflu est notre nécessité" O. Wilde

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Lieu : Paris, France

Alex Gaudin est Planneur Stratégique dans une agence de publicité. Après des études de sociologie sur les Sounds System Techno, part travailler en Afrique du Sud pendant un an, avant de revenir s'investir en France dans le domaine culturel, à travers l'organisation de concerts pour des artistes de jazz. Travaille également pendant dix ans au sein du Montreux Jazz Festival.

01 décembre 2006

Ca sent le sapin !







Depuis 1994, la Sofres réalise chaque année un sondage sur le sapin pour le compte de l'Oniflhor. Le LSA de ce jeudi revient sur les principaux enseignements du cru 2005.
Fierté écologique ou pas, les Français sont loin d'être parmi les plus gros acheteurs européens de sapins de Noël: à peine un quart des foyers français y succombe (environ 6 millions d'acheteurs), à comparer aux huit foyers sur dix autrichiens qui achètent un sapin. Les Français en achèteraient également moins d’année en année. Mais le prix moyen augmenterait. Un peu comme les jeux de hasard : moins de joueurs mais un panier moyen de mise plus élevé… Le sapin moyen coûte donc une vingtaine d’euros et la variété Nordmann – celui qui ne perd pas ses épines – est la star du secteur avec une part de marché proche de 60%.
Deuxième enseignement qui n'étonnera pas grand monde, le business du sapin est d'une saisonnalité extrême ! 45% des ventes se font entre le 15 et le 20 décembre. Et pour ceux qui souhaiteraient trouver un sapin un 1er août, bon courage !
Troisième enseignement, plus intéressant, la forte disparité géographique des acheteurs. L'Île de France concentre 42% des achats de sapins. A croire que le sapin est un truc de citadin, qui rêve d'une bonne odeur de sève à Noël en lieu et place de la traditionnelle pollution urbaine.
Quatrième enseignement, le sapin artificiel, celui qu’on ressort de la cave chaque année un peu plus poussiéreux, ne séduit qu’un petit 4% des acheteurs. Sans doute trop artificiel pour des acheteurs principalement urbains…
Et pour finir, qui est le prescripteur en chef de l’achat de sapin ? L’enfant, bien entendu.
En résumé, le sapin, un truc de CSP+ urbain avec enfants. (un pote m'a mis sur une piste pour expliquer cette sur-représentatation de l'île de France: c'est qu'à la campagne, le sapin on l'achète pas, on va le chercher dans la forêt...)

3 commentaires:

Anonymous Anonyme a dit...

A Paris, le prix moyen d'un sapin est de 20€ le 1er décembre et à ce prix là, il ne faut pas lésiner sur les décorations pour lui redonner de l'allure tant ils sont rabougris. Il augmente considérablement passé le 15 du mois, et là, faut casser sa tirelire : au moins 30€ ou 40€ pour un arbre de Noël digne de ce nom. Zut! je n'ai même pas de voiture pour aller en choper un discrètement à la campagne !...

11:47 AM  
Anonymous Anonyme a dit...

Toujours selon de bonnes sources, l'alternative consiste alors à utiliser une belle branche de sapin en lieu et place d'arbre rabougri...

1:44 PM  
Anonymous Anonyme a dit...

he he! excellente alternative en effet mais l'expliquer aux enfants relève du défit ! On a déjà réussi l'admirable performance (et je pèse mes mots)de remplacer Nike par la Halle aux chaussures, alors si on leur donne une branche à décorer plutôt qu'un arbre, il va y avoir rebellion chez les trolls !!!

3:26 PM  

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