Tomate et Mat.
Suite à la chronique du 3 Mai dernier sur le Roi des tomates, un ami lecteur me signale que les consommateurs français accèdent depuis belle lurette à de nombreuses variétés de tomates, tant en supermarchés que sur des marchés.
Ainsi la grande distribution serait à la pointe du combat pour la diversité alimentaire...On est donc parti à la pêche aux renseignements.
La vérité est moins reluisante.
Des tomates, il en existe des milliers de variétés. Parmi celles-ci, combien en avez-vous vu en supermarché ?
Par ailleurs, il faut savoir que la commercialisation d'une variété de tomate ne peut se faire qu'après inscription dans un Catalogue officiel Français des variétés de légumes et fruits. Que ce cher catalogue ne recense environ que 2% des variétés de tomates non protégées (autrement dit non développées par l'industrie agro-alimentaire). Et que par conséquent, 98% de ces variétés de tomates ne peuvent être vendues sous peine de s'exposer à la loi. Loi qui prévoit qu'il est interdit de vendre des variétés de tomates non référencées. Plus d'infos sur le sujet en allant sur le site de Slow Food France pour comprendre le rôle des multinationales dans cette affaire.
Ainsi, on a le droit de consommer principalement des tomates hybrides, qui portent le joli nom de F1.
Voilà, tout ça pour dire que le problème de la mal-bouffe ne relevérait pas uniquement du consommateur, mais aussi de ce qu'on lui propose...
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