Un Jones sinon rien

Peter Van Stolk, ancien moniteur de ski (en parlant de ski, allez voir le site skiez frais, découvert via le site de Fred Cavazza), s'est initié aux joies du marketing par lui-même et celà semble lui réussir. C'est l'heureux fondateur des sodas Jones. Comme il le dit lui même dans un article de Business Week, "le monde n'avait pas besoin d'un énième soda", par contre une foultitude de jeunes consommateurs était en attente d'un soda qui leur ressemble et auquel ils puissent s'identifier. Toute la stratégie repose sur un site Internet, qui assure le rôle de communauté virtuelle pour les consommateurs, en leur donnant accès à des outils blogs, de chat et autres downloading de musiques, vidéos... Et l'idée de "génie" de Van Stolk, c'est de proposer aux clients d'envoyer des photos sur le site, dont les meilleures, sélectionnées en ligne par les visiteurs, serviront d'étiquettes pour les sodas. Tout est possible, sachant que seul le vote du plus grand nombre validera l'impression de l'étiquette. Quoi de plus gratifiant que de voir une de ses photos prise pour illustrer temporairement une série de sodas Jones ? La marque devient un accessoire et permet d'afficher son identité. Jones Soda est ainsi parti à la conquête de ces jeunes consommateurs, avides de sports alternatifs et peu féru de temps passé devant la télé. Toute occasion devient bonne à la mise en place d'une nouvelle série d'étiquettes, qui sont forcément en série limitée, et les séries de Noël s'écoulent par exemple en quelques heures et se retrouvent rapidement sur eBay...
Utilisez Internet pour toucher un public qui s'est éloigné des médias traditionnels, optez pour un positionnement en adéquation avec les valeurs de ce public et donnez leur la possibilité de participer au développement de la marque, tels sont quelqu'uns des enseignements de la saga Jones.