"Les derniers jours de la classe ouvrière"
Un livre fort, écrit avec tendresse et révolte, sur les derniers soupirs d'une génération de travailleurs dans le Nord de la France. Ces immigrés d'Italie, de Pologne et d'ailleurs qui sont venus creuser le sol 800 mètres sous terre, pour en extraire le charbon, qui fit la fortune entre autres d'une certaine famille De Wendel.
Un extrait: "Le train au départ de Metz, et à destination de Thionville, fait une seule halte. Il s'agit simplement de décharger son contingent de visiteurs devant le parc d'attractions. Ici on vient pour faire la fête, paraît-il, pour jouer aux enfants et oublier qu'enfants, on avait une certaine fierté qu'on disait encore ouvrière, chevillée au corps. Il est sans doute trop tard pour penser à l'honneur, il faut survivre. Les gueules noires ont cédé la place aux nains bleus." Aurore Filippetti, Les derniers jours de la classe ouvrière, Stock.
Un extrait: "Le train au départ de Metz, et à destination de Thionville, fait une seule halte. Il s'agit simplement de décharger son contingent de visiteurs devant le parc d'attractions. Ici on vient pour faire la fête, paraît-il, pour jouer aux enfants et oublier qu'enfants, on avait une certaine fierté qu'on disait encore ouvrière, chevillée au corps. Il est sans doute trop tard pour penser à l'honneur, il faut survivre. Les gueules noires ont cédé la place aux nains bleus." Aurore Filippetti, Les derniers jours de la classe ouvrière, Stock.
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