Street Corner Society*, le retour
De la même façon que les riches protègent leur territoire – une logique de ghettoïsation dorée – les pauvres (et moins pauvres) s’opposent dans des luttes de territoires qui semblent irrationnelles, mais répondent très fréquemment à des logiques propres.
C’est pour essayer d’y voir plus clair qu’une étude a été menée dans des banlieues défavorisées de Grande Bretagne pour chercher à comprendre quelles sont les logiques territoriales à l’œuvre dans les processus d’opposition entre jeunes de quartiers différents.
Par territorialité, l’étude entend “a social system through which control is claimed by one group over a defined geographical area and defended against others”.
Une des démarches intéressantes de l’étude est aussi d’avoir demandé aux jeunes interviewés de dessiner une carte de leur quartier. Et bien souvent en surgissent, les rivalités ethniques, les bandes, les ennemis, les rues qu’on peut prendre et celles qu’on doit éviter...
Une des personnes interviewées dans l’étude résume ainsi les enjeux liés à cette dimension territoriale : “If your horizons are limited to three streets, what is the point of you working really hard at school? What is the point of passing subjects that will allow you to go to college or university if you cannot travel beyond these streets?
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Abonnement Publier les commentaires [Atom]
<< Accueil