Premiers pas
Enfin en ligne!
Entrons tout de suite dans le vif du sujet, avec un premier coup de gueule.
Dans le courrier du magazine Stratégies du 27 Janvier 2005, un concepteur-rédacteur dont on préservera l'anonymat, en tout cas sur ce blog, nous livre une critique acerbe d'un ouvrage paru dernièrement, De la misère humaine en milieu publicitaire, aux Editions La Découverte.
Pour résumer, c'est un ouvrage fait par des "sociologues en herbe", utilisant les méthodes publicitaires qu'ils dénoncent, et qui a pour principal intérêt de ne donner envie ni d'écouter ni de comprendre les arguments exposés.
L'aveu vient peut être de ce cri du coeur "Messieurs, si votre titre n'avait pas été aussi racoleur, jamais je ne vous aurais donné mes 7.50 euros"! On croit comprendre que ce qui apparaît comme le plus insupportable à notre cher critique, c'est de s'être fait piéger lui-même par l'attrait d'un titre racoleur, en gros par la pub. Et ça, le fait d'être un pubard attrapé par le titre "racoleur" d'un livre dénonçant la pub, semble être profondément vexant.
Mais au fait, que veut nous dire ce petit livre?
Il s'agit d'un essai, dont la forme virulente nuit vraisemblablement au fond exposé. Virulence qui semble néanmoins convenir à ses détracteurs, leur permettant ainsi d'éviter toute réflexion critique sur le fond, pour se concentrer sur une critique de la forme.
S'agit-il d'une analyse dépassionnée de "la quête forcenée du consumérisme et la création sans fin de besoins inutiles" dans notre société?
Pour ceux qui ont lu La persuasion clandestine ou Consciences sous Influences, cet ouvrage n'apprendra pas grand chose qu'ils ne savaient déjà: création de la publicité au début du siècle aux USA pour créer et assurer un marché de consommateurs en adéquation avec un système de production de masse; utilisation rapide des ressources psychologiques disponibles, pour renforcer l'efficacité publicitaire; collaborations fructueuses d'agences de publicité avec le gouvernement américain dans le cadre de leur politique étrangère en Amérique du Sud...
Mais ce qui sous-tend cet essai, c'est la volonté de critique du système social dans lequel nous vivons.
Car bien évidemment, la publicité n'est pas responsable de tous les maux! Elle n'est finalement que la courroie de transmission indispensable à un modèle de développement basé sur la consommation de masse, qui lui, montre ses limites.
Alors finalement, de quelles vociférations parle-t-on?
En étant désolé d'annoncer à notre cher critique, qu'il n'est pas le seul lecteur, je vous recommande donc de vous faire votre propre avis sur le sujet, en lisant.
Car on peut toujours attendre les grands débats sur "la quête forcenée du consumérisme et la création sans fin de besoins inutiles" à la télévision, à heure de grande écoute. Sûr que ce sera un créneau idéal pour placer la production publicitaire de notre confrère!
Entrons tout de suite dans le vif du sujet, avec un premier coup de gueule.
Dans le courrier du magazine Stratégies du 27 Janvier 2005, un concepteur-rédacteur dont on préservera l'anonymat, en tout cas sur ce blog, nous livre une critique acerbe d'un ouvrage paru dernièrement, De la misère humaine en milieu publicitaire, aux Editions La Découverte.
Pour résumer, c'est un ouvrage fait par des "sociologues en herbe", utilisant les méthodes publicitaires qu'ils dénoncent, et qui a pour principal intérêt de ne donner envie ni d'écouter ni de comprendre les arguments exposés.
L'aveu vient peut être de ce cri du coeur "Messieurs, si votre titre n'avait pas été aussi racoleur, jamais je ne vous aurais donné mes 7.50 euros"! On croit comprendre que ce qui apparaît comme le plus insupportable à notre cher critique, c'est de s'être fait piéger lui-même par l'attrait d'un titre racoleur, en gros par la pub. Et ça, le fait d'être un pubard attrapé par le titre "racoleur" d'un livre dénonçant la pub, semble être profondément vexant.
Mais au fait, que veut nous dire ce petit livre?
Il s'agit d'un essai, dont la forme virulente nuit vraisemblablement au fond exposé. Virulence qui semble néanmoins convenir à ses détracteurs, leur permettant ainsi d'éviter toute réflexion critique sur le fond, pour se concentrer sur une critique de la forme.
S'agit-il d'une analyse dépassionnée de "la quête forcenée du consumérisme et la création sans fin de besoins inutiles" dans notre société?
Pour ceux qui ont lu La persuasion clandestine ou Consciences sous Influences, cet ouvrage n'apprendra pas grand chose qu'ils ne savaient déjà: création de la publicité au début du siècle aux USA pour créer et assurer un marché de consommateurs en adéquation avec un système de production de masse; utilisation rapide des ressources psychologiques disponibles, pour renforcer l'efficacité publicitaire; collaborations fructueuses d'agences de publicité avec le gouvernement américain dans le cadre de leur politique étrangère en Amérique du Sud...
Mais ce qui sous-tend cet essai, c'est la volonté de critique du système social dans lequel nous vivons.
Car bien évidemment, la publicité n'est pas responsable de tous les maux! Elle n'est finalement que la courroie de transmission indispensable à un modèle de développement basé sur la consommation de masse, qui lui, montre ses limites.
Alors finalement, de quelles vociférations parle-t-on?
En étant désolé d'annoncer à notre cher critique, qu'il n'est pas le seul lecteur, je vous recommande donc de vous faire votre propre avis sur le sujet, en lisant.
Car on peut toujours attendre les grands débats sur "la quête forcenée du consumérisme et la création sans fin de besoins inutiles" à la télévision, à heure de grande écoute. Sûr que ce sera un créneau idéal pour placer la production publicitaire de notre confrère!
1 commentaires:
salut mon coco
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