Panique Attitude

Le système financier français est "un des plus sûrs au monde" nous dit ce matin Christian Noyer, gouverneur de la Banque de France. C'est beau comme l'Empire.
Alors que s'écroule Dexia, banque principale faut-il le rappeler des collectivités locales, la communication des autorités politiques et financières de notre beau pays, rappelle le bon temps du Professeur Pèlerin: dormez tranquille braves gens, le nuage de Tchernobyl ne passera pas par nous!
Alors que les USA ont, et sur la résistance des élus républicains de base, toutes les peines du monde à tenter une fois de plus de socialiser les pertes de nos chers financiers que l'on applaudissait des deux mains quelques mois plus tôt, il est très étonnant de ne pas entendre plus de voix pour expliquer que la situation actuelle n'est pas une énième contrariété mais le résultat de l'essence même du libéralisme échevelé. Ce qui est merveilleux avec le libéralisme à tout crin, c’est qu’à chaque fois qu’une crise se profile, un l’Etat est forcé de voler au secours des ardents défenseurs de la dérégulation, deux on nous explique toujours qu’il s’agit d’une crise comme il en a existé d’autres et que c’est normal.

Dit autrement, on continue de nationaliser les pertes pour le plus grand bonheur des nantis qui ont privatisé les richesses.

A qui la faute ?

A l’Etat qui laisse faire, ou n’aurait pas les moyens de faire autrement ?

Aux grands acteurs du système, organismes de régulation, banques et spéculateurs ?

En tous cas, on sait déjà qui va payer les pots cassés, c'est comme le disait joliment le Canard de la semaine passée, toux ceux qui n'ont pas vu le moindre début du contenu de ces pots...

Prenez un siège !

A l'heure où l'une des principales préoccupations de l'aménagement de l'espace public, particulièrement dans les transports en commun, est de réduire les possibilités de s'asseoir, une expérience étonnante qui nous vient des USA.
L'opération Take a seat se présente comme suit: "Take a Seat is an ongoing series of public furniture installations aimed at increasing the availability of seating options in New York City subway stations.
Perfectly functional chairs are rescued from trash piles and reassigned to stations where limited seating options leave subway patrons no choice but to stand for extended periods of time.
Take a Seat creates value simply by relocating an object to a new location. Rescued chairs - once liabilities - become assets with little to no effort."

Voilà, un intéressant exemple d'activisme social et pourquoi pas artistique, qui de plus s'appuie sur une démarche de recyclage d'objets qui auraient été de toutes façons détruits.

Un jeu qui casse des briques

Un bon exemple de campagne pour promouvoir le lancement d'un nouveau jeu lancé sur Wii, Wario Land.
Visible sur Youtube Canada.

Puissance russe

Je vous avais déjà parlé du Boston Big Picture.
Voilà une nouvelle occasion d'en parler avec cette série récente de photos grand format en provenance de Baikonour.
Des grands formats pour mieux rendre compte des défis technologiques et humains liés à l'exploration spatiale.

Fela !

By Bill T Jones

Allo ?

Ainsi Bercy serait pour et l’Elysée contre.
L’ARCEP recommande également chaudement d’attribuer la 4e licence de téléphonie mobile à Free, pour dynamiser le marché et offrir ainsi des tarifs plus intéressants aux utilisateurs.
Alors que la Commission Européenne vient de décider de façon unilatérale de plafonner le prix des SMS en itinérance (l’envoi d’un SMS lors d’un déplacement en Europe) à 11 centimes d’euros contre environ trente actuellement.
La téléphonie mobile à la Française, c’est merveilleux.
Non content de s’être entendu pendant des années pour se partager le juteux marché (rappeler vous l’amende record de plusieurs centaines de millions d’euros), nos trois opérateurs nationaux font tout pour que la 4eme licence ne soit pas attribuée à Free.
Mettant en avant les classiques arguments d’une guerre des prix qui serait néfaste pour les investissements et les emplois.
Alors que va-t-il se passer ?
Que va décider l’Elysée ?
De favoriser le pouvoir d’achat des Français en autorisant l’arrivée d’un acteur suffisamment puissant (contrairement à la fausse concurrence des MVNO) pour changer la donne du marché.
Ou alors de privilégier une fois de plus Bouygues et ses consorts Orange et SFR ?
Ou de trancher à la Normande en n’attribuant à Free que certaines fréquences ?

Le grand combat

Cela fait maintenant quelque temps (2006) qu'Apple s’est fait une spécialité de l’attaque frontale à travers ses pubs mettant en scène le cool Mac contre le nerd PC

Pour ceux qui auraient loupé le début, l’historique est ici.

Mais depuis quelques semaines, on ne parle plus que (enfin entendons-nous – ceux que cela intéresse) de la revanche publicitaire de Microsoft, qui a fait appel à la crème des agences publicitaires, Crispin Porter & Bogusky, pour essayer de retrouver un peu de coolitude.

Alors, où en est-on ?

Dans un premier temps, on a eu droit au site Internet façon groupes conso où des utilisateurs de Windows XP se voyaient proposer de tester le nouveau système Vista sans savoir qu’il s’agissait de Vista.

Et que croyez-vous qu’il arriva ? Pour 94% des sondés, la démo du système Mojave (nom de code de Vista caché) fut mieux notée que celle de Vista.

C’est marrant, ça me rappelle de vieilles histoires de test de vin…

Puis arriva ce qu’on allait voir, les nouvelles pubs tv, mettant en scène Bill Gates himself et Jerry Seinfeld, dans des tranches de vie dont l’intérêt était peu compréhensible, enfin pour moi.

A déguster là.

Encore après, et avec quand même entre-temps un gros buzz en ligne pour savoir quel était l’intérêt et l’efficacité de ces pubs, CP+B nous expliqua que c’était la fin du duo Gates Seinfeld, et qu’on allait voir ce qu’on allait voir !

Place à la phase 2.

Et on a vu. Arrive la nouvelle campagne visant à faire prendre conscience qu’une flopée de gens à travers le monde utilisait un PC, et pas que des nerds de bureau, mais aussi des people, des gens cool quoi.

Une campagne, intitulée Life without Walls, destinée à subtilement s’attaquer au système très clos de Mac, dont l’un des films, titré I’m a PC, est visible là.

Rebuzz, Oh t’as vu, dedans y’a Pharrel Williams, mais ma parole, il jure que par Mac, d’ailleurs il a un iPhone, il a du être payé grave cher…

La blogosphère entre alors en fusion et un internaute vigilant décortique le film et découvre que la pub Anti Mac a été faite avec un Mac (et sans doute quelques PC) ! Re-tempête … dans un verre d’eau.

L’image (visible ici) a donc été extraite de film. Mais le mal est fait.

Voilà, on attend maintenant la suite.

Ah si, j’apporte ma contribution au débat. Je viens de voir un reportage sur un jeune élève américain de 12 ans qui a fait une découverte qui pourrait révolutionner le principe des panneaux solaires. Eh bien, il bosse sur Mac, la preuve en images !

Chacun son frigo!

Pour répondre au développement de nouvelles formes de vie sociale, et dans le cadre de l'Electrolux Design Lab, un étudiant viennois a imaginé ce frigidaire, composé de différents compartiments autonomes. Vu sur TrendsNow.

On aime...ou pas

Auto-surveillance

Avant, il y avait le podomètre, qui permettait de mesurer son nombre de pas et donc la distance parcourue.
Aujourd'hui, il y a Fitbit, un petit appareil qui suit par tranche de 24 heures, le nombre de pas effectués, la quantité de calories brulées et même la qualité de votre sommeil.
Relié par ondes radio à un monitor, il permet même de suivre à distance l'ensemble de ces paramètres.
Quel est l'intérêt de la bête ?
C'est assez proche du dispositif Nike+iPod, mais offre en plus la possibilité de voir si son activité physique est suffisante pour bruler les calories emmagasinées par la nourriture (dans le cadre d'un régime) ou encore de voir sur un graphe la quantité et la qualité de son sommeil.
Un bon exemple de la capacité croissante des technologies à créer des dispositifs d'auto-surveillance. Et donc de façon plus inquiétante, de surveillance tout court. On peut sans peine imaginer le potentiel de ce genre de gadgets dans le cadre de contrôle d'employés de manutention...

Design utile

C'est de Hollande, pays du vélo ... et des voies cyclables que nous vient ce joli exemple de mobilier urbain.
Développé dans le cadre d'un projet artistique à Ypenburg, ce cadre qui sert à poser ou attacher un vélo intègre dans sa structure une pompe à vélo. Une belle idée qui vise aussi à stimuler les échanges et rencontres entre voisins autour... de la pompe à vélo.
Une espèce de pompe à sociabilité très shaddockienne dans l'esprit!





















Le deuxième objet, repéré sur Core77, intègre une réflexion packaging qui vise à réduire les emballages inutiles tout en incitant les consommateurs à utiliser le système des recharges.
Développé par ProForce, le produit est composé d'un bidon de quasiment cinq litres dans lequel est intégré un spray qui permet d'utiliser le produit au quotidien. Une fois vide, pas besoin d'aller chercher une recharge au supermarché, il suffit de le remplir à nouveau à l'aide du bouchon verseur qui vient se fixer sur le bidon de recharge.
Une démarche qui permet très certainement de réduire non seulement le coût d'achat pour le consommateur, mais aussi les quantités de plastique utilisés.

Pub !



Et avec encore plus d'émotion!

Ouste, à la piscine !

Et si le Hipster n'était qu'Hype ?

Adbusters revient dans un long papier (qui a quand même suscité 1946 commentaires à ce jour, touts aussi intéressants que l'article) sur la déferlante Hip qui semble s'abattre sur la jeunesse internationale.
Loin de s'extasier devant cette jeunesse pour qui Vice Magazine est devenu le nouveau catalogue de la Redoute, l'auteur de l'article y voit plutôt "Less a subculture, the hipster is a consumer group – using their capital to purchase empty authenticity and rebellion. But the moment a trend, band, sound, style or feeling gains too much exposure, it is suddenly looked upon with disdain. Hipsters cannot afford to maintain any cultural loyalties or affiliations for fear they will lose relevance."
Et de conclure l'article ainsi: "We are a lost generation, desperately clinging to anything that feels real, but too afraid to become it ourselves. We are a defeated generation, resigned to the hypocrisy of those before us, who once sang songs of rebellion and now sell them back to us. We are the last generation, a culmination of all previous things, destroyed by the vapidity that surrounds us. The hipster represents the end of Western civilization – a culture so detached and disconnected that it has stopped giving birth to anything new."
Time Out NY a également un papier sur le même sujet: Le Hip a-t-il tué le cool ?

Un blog récent conforte un peu la thèse de l'article: à l'image des nombreux blogs de photos qui présentent des clichés de la mode shootés dans la "vraie vie", celui-ci se différencie par sa dimension commerciale, puisque chaque photo propose des liens vers des sites marchands permettant d'acheter la fringue repérée.

A message with a song

Comment rendre cool et compréhensible ce qui ne l'est pas.

Emballage gagnant

Avant, les portables étaient emballés dans un assemblage de carton, mousse et fil plastique.
Désormais, et c'est HP qui ouvre la voix, les portables peuvent tout simplement être envoyés dans un sac à portable!
C'est tout con mais il fallait y penser, au lieu d'utiliser des matériaux polluants et couteux à fabriquer, HP place son nouveau portable Pavilion DV 692 dans un sac fabriqué à partir de matériaux recyclés.
Au final, le consommateur est content, son ordi est directement livré avec une sacoche, HP est doublement content, son image circule sur les sacoches qui sont brandées et par la même occasion, réduit de 97% les matériaux utilisés pour emballer et expédier ses ordinateurs.
Vu sur PSFK

Food for junk

Les Anglais, quand il s'agit de campagnes de prévention, ont souvent plus d'un tour dans leur sac et quelques années d'avance sur notre beau pays. Du coup, l'efficacité est souvent au rdv. La preuve en images avec ce dispositif contre la junkfood, destiné ... aux jeunes !

Soif

Alors que se tenait à Montpellier un Congrès international sur les enjeux de l'eau, qu'on peut synthétiser de façon assez simple comme suit: toujours moins d'eau potable pour toujours plus de demande - Slideshare vient d'annoncer les vainqueurs de son concours de "Best Présentation" dont le vainqueur est:

THIRST

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Une présentation qui tombe bien, alors qu'on sait également que l'eau en bouteille n'est pas une solution viable, tant sur le plan économique qu'écologique.

Boite à tout faire

C'est un service - payant - lancé par une banque privée Hollandaise pour clients en manque de temps mais pas d'argent: le service de la boite à chaussures!
Partant du constat (on dit insight pour faire pro) que la majorité de ses clients, très occupés, n'ont pas forcément le temps de gérer leur paperasse administrative et financière, la banque Insinger de Beaufort envoie mensuellement à ses clients une boite à chaussures. Dans laquelle le client est invité à glisser tout ce qu'il accumule au quotidien: factures, relevés de comptes, amendes...
Chaque fin de mois, la boite à chaussures est récupéré par coursier et la banque se charge de classer l'ensemble des documents et de faire le nécessaire: régler les factures, etc. Dans la foulée le client reçoit par courrier une synthèse de l'activité.
Voilà, chacun a tendance à avoir sa boite à chaussures perso où glisser tous ses papiers en attente de classement, mais tout le monde n'a pas la banque ad-hoc.

Calories extrêmes

Et voilà, c'est la rentrée, alors pour bien commencer, une info qui donne soif!

C’est une étude parue dans le Journal of Consumer Research.

Trois chercheurs de l’Université de Duke se sont penchés sur l’incidence de la variété de choix sur les processus de décision des consommateurs de sodas dans les fast-foods.
Le résultat est édifiant : la variété de l’offre de sodas en termes de taille à une incidence directe sur les comportements d’achats des clients, avec une tendance à rejeter les tailles les plus petites et les plus grandes.

L’étude développe le cas suivant : un client qui choisissait un soda de 16 ounce quand la plus petite portion proposée était de 12 ounce, se rabattra sur une portion de 21 ounce si l’option de 12 ounce est supprimée et que le 16 ounce devient la plus petite portion.

La logique est la même à l’autre bout de la chaîne : un client qui achetait un soda de 21 ounce quand le maximum était de 32 ounce, passera à un soda de 32 ounce si la taille maximum passe à 44 ounce.

Du coup, les chaînes de fast-food tendent à supprimer les tailles les plus petites et à augmenter les plus grosses…